Sillonner l’enstase
Entre Impermanence et Invitation, douze espaces. Observation !
Comme une grosse vague qui emporte et mélange des éléments crées, entendus, aimés, disparus, revisités.
Comme des geysers je continue de les observer, observer les transformations. Dans l’inconnu de celle que je fus, de celle que je suis, de celle que je serai.
Dans ce douzième espace vous mes compagnes écrivaines confinées (Ecoute, ça pousse) je vous invite à déposer.
Une phrase écrite ou enregistrée de 4min maximum.
Sur la photo c’est un vieux banc en dessous de chez moi. Des étoles que j’ai cousu y sont installées. Elles sont constituées de multiples tissus, des cadeaux, des souvenirs de voyage. Nous les écrivaines de ce groupe, je nous imagine installer là. Le terrain est légèrement en pente sur une falaise qui surplombe le Rhône. Un majestueux séquoia domine ce jardin et les arbres alentour. C’est une oasis de verdure en ville.
Qu’est-ce qui se raconte, qu’est-ce qui se rencontre ?
Dans ce lieu ainsi aménagé ?
Enstase : Le terme est de Mircea Eliade. Il désigne « l’expérience de mystique naturelle », qui s’oppose à celui d’extase, expérience de mystique surnaturelle.